"C’est la plus belle, ça fait mal", Kilian Granger témoigne après l’annulation de la PdG
Verre à moitié plein, il reste un départ possible sur la Patrouille des Glaciers, celui d’Arolla pour l’épreuve dite "A2". Verre à moitié vide, trois des quatre courses ont été annulées. Témoignage d’un coureur déçu parmi tant d’autres.
Terrible désillusion pour des centaines d’équipes, après la nouvelle annulation actée vendredi sur la PdG. La deuxième course de Zermatt, celle des élites, est tombée à l’eau. Populaires ou athlètes confirmés, la déception est de toute façon partagée et de toute manière immense, même si le dénouement ne faisait que très peu de doute. "On était quand même sceptiques au vu de la météo", témoigne Kilian Granger, membre de l'équipe de Suisse du Club Alpin.
Le Chablaisien s’attendait à ce verdict. "On a joué aux météorologues ces derniers jours, après les annulations du début de semaine mais tout cela est compréhensible. Ça n'arrête pas de neiger. Des amis, sur les postes de contrôle nous ont envoyé des images. On voyait bien que ça ne pouvait pas partir. C’est relativement facile à accepter dans ces conditions."
Déception à la hauteur de l’aventure
En parlant de ses amis placés sur le parcours, Kilian Granger avoue avoir une grosse pensée pour les militaires et les bénévoles engagés. Une pensée aussi pour les autres déçus, quel que soit le niveau ou la catégorie. Sa déception à lui est encore plus forte, car la Patrouille des Glaciers représente tout simplement un moment à part.