2024, l'année de tous les possibles pour le jeune Adrien Berrut
Sur les courts de tennis depuis son plus jeune âge, Adrien Berrut s'apprête à vivre une année 2024 bien remplie. À 18 ans, le joueur du Val-d'Illiez passera sa maturité, vivra sa première saison chez les professionnels et déménagera du côté des États-Unis pour les quatre prochaines années.
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Né dans le Val-d'Illiez, Adrien Berrut pratique le tennis depuis ses quatre ans. Après avoir commencé ce sport avec son père sur les courts à côté de sa maison, c'est finalement à l'âge de 13 ans qu'il prend son envol pour se rendre du côté de Bienne. Aujourd'hui en dernière année de gymnase, le tennisman de 18 ans est à l'aube d'une année 2024 très importante. "Je vais essayer de faire un maximum de tournois jusqu'à fin mars chez les adultes", explique-t-il. "Ensuite, je vais devoir mettre le tennis au second plan durant quelques semaines car au mois de mai, je passe ma maturité. Enfin, en automne, je vais commencer un nouveau chapitre très important de ma vie. Je vais partir vivre aux États-Unis pour les quatre prochaines années."
Ce choix de partir de l'autre côté de l'Atlantique n'est pas tombé de nulle part pour le Chablaisien. "Je ne me sentais pas encore capable de partir sur le circuit professionnel à plein temps", concède-t-il. "Il y a trop de joueurs qui restent bloqués dans les tournois Futures et qui n’atteignent jamais les Challengers ou le tout haut niveau. Je ne veux pas que ça soit mon cas. Aller aux États-Unis est un parfait compromis. J'ai quatre ans pour travailler sur moi et mon tennis, tout en faisant une université"
Une saison 2023 bien réussie
Alors qu'Adrien Berrut a démarré son année 2023 aux alentours de la 350ᵉ place mondiale chez les juniors, il est sur le point de la terminer à la 120ᵉ place. "J'ai fait une très bonne année, avec de gros résultats à la clé. J'ai manqué le Top 100 de pas grand-chose", affirme le joueur du Val-d'Illiez.
"En simple, j'ai gagné un tournoi international en février dernier. Ensuite, durant la saison de terre battue, j'ai remporté six tournois consécutifs en double dont un titre de champion d'Europe. Cette série m'a donné beaucoup de confiance pour la suite de la saison. Sur cette fin d'année, j'ai encore remporté quelques tournois en simple et en double, mais j'ai surtout décroché mon premier point ATP." Un point qu'il n'oubliera jamais. "Je pense que c'est un passage très important qu'aucun joueur ne peut oublier. Ça nous permet de rentrer plus facilement dans les tableaux et de ne plus avoir besoin d'aller jouer des qualifications dans des pays paumés." Un point qui permet aussi au joueur de 18 ans de grimper au 1750ᵉ rang chez les professionnels et d'entamer la transition des juniors à l'élite. "C'est sûr que le niveau sera plus élevé, mais je pense que je suis prêt à m'y confronter."
Concilier les études et le sport de haut niveau
Dans les cadres valaisans jusqu'à l'âge de 13 ans, Adrien Berrut est donc ensuite parti à Bienne. Dans le canton de Berne, le joueur du Val-d'Illiez s'entraîne et fait ses études. Un quotidien chargé qu'il faut gérer au mieux. "Je cours partout entre les cours et les entraînements", explique-t-il. "Je m'entraîne environ 15 heures par semaine et je dois étudier à côté." Pour concilier le tout de la meilleure des façons, le joueur de 18 ans peut aussi compter sur différents aménagements. "Le bon côté de la chose, c'est que tant que mes notes suivent, mon école me permet de rater autant de semaines que je veux. Sur le premier semestre par exemple, j'ai manqué environ une semaine sur deux. Après, entre le soutien de mes camarades et de mes professeurs, je suis en mesure de tenir la cadence."
Un joueur complet
Dans le tennis, il existe tellement de façon de jouer que chaque joueur est différent. Revers à une ou deux mains, gaucher ou droitier. Puncheur du fond de court, jeu en contre ou volleyeur. Les possibilités sont presque infinies et à cela, il faut encore prendre en compte les spécificités des surfaces. "C'est vrai que souvent les joueurs préfèrent l'une ou l'autre surface, mais je dois dire que ça n'est pas mon cas. J'apprécie autant le dur que la terre battue", déclare Adrien Berrut."Je suis un joueur assez physique sur la ligne de fond, mais dès que j'en ai la possibilité, j'essaie de monter au filet pour terminer le point. Je me suis inspiré de différents joueurs durant mon enfance, à l'image d'un Roger Federer, mais je préfère rester moi-même et garder mon jeu."
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