Davantage de jeunes ont fait appel à l’entraide psychiatrique
L’Association valaisanne d’entraide psychiatrique a tenu jeudi son assemblée générale. Son fonctionnement a été largement chamboulé par la pandémie, qui a aussi eu un impact sur la participation aux activités.
La pandémie pèse sur la santé psychique des Valaisans. C’est un constat établi depuis quelque temps déjà. Et il est particulièrement valable pour les jeunes. Il y a plusieurs semaines, l’Etat du Valais a d’ailleurs décidé de renforcer les urgences psychiatriques qui leur sont dédiées. L’Association valaisanne d’entraide psychiatrique a elle aussi pu observer les effets des restrictions anti-Covid sur la santé mentale des personnes qu’elle reçoit.
L’AVEP est une association non médicalisée présente à Sion et Monthey. Elle met sur pied des groupes de discussion et organise des activités pour les personnes atteintes de troubles psychiques.
Augmentation du nombre de jeunes participants
Les mesures sanitaires ont influencé la participation aux groupes d’entraide. Si certaines personnes ont arrêté de côtoyer l’AVEP par peur du Covid ou à cause des contraintes, d’autres sont venues plus souvent afin de garder le lien. « Nos statistiques ne sont pas complètement à jour, mais c’est vrai que l’on voit que les habitués continuent généralement à venir. On a quand même accueilli passablement de nouvelles personnes. On peut voir aussi qu’il y a passablement de jeunes personnes qui s’adressent à notre association », raconte Céline Besson Schlup, coordinatrice au sein de l’AVEP, qui ajoute que l’association a désormais retrouvé un fonctionnement quasi habituel.
Pas de problématiques-types
Les participants aux groupes d’entraide psychiatrique évoquent régulièrement des difficultés liées à l’isolement. Cependant, Céline Besson Schlup explique qu’il n’est pas possible de dégager une problématique qui se retrouve chez tout le monde. « Il y a autant de situations que de personnes. Chaque individu vit les choses à sa manière, avec son vécu, sa situation personnelle, son entourage. C’est difficile d’apporter une réponse définitive », affirme la coordinatrice de l’AVEP.
L’Association valaisanne participera dans quelques semaines à la Journée mondiale de la santé mentale, qui aura lieu le 10 octobre prochain.