90 étudiants viennent en aide aux établissements de santé valaisans
Les étudiants et étudiantes de 3ème année Bachelor en soins infirmiers voient leur stage pratique prolongé de deux semaines. Le Canton qualifie leur mobilisation de « précieuse ».
Septante étudiants francophones et vingt germanophones qui se trouvent déjà en stage pratique dans des hôpitaux, EMS, CMS et cliniques valaisans, doivent prolonger leur activité. Cet engagement fait suite à une demande formelle du Service de la santé publique. Il a pour but de répondre à l’évolution de l’épidémie de Covid-19.
Une aide bienvenue
Du côté de l’Etat du Valais, on se félicite de l’arrivée de ces renforts. Les étudiants continuent leur travail dans l’unité dans laquelle ils ont déjà effectué leur stage. Ils restent sous la supervision de leurs praticiens formateurs. Dans la situation actuelle, le Service de la santé publique explique avoir besoin de toutes les mains disponibles. « Le marché de la santé n’est pas pléthorique. C’est une difficulté de recruter du personnel. Cette collaboration avec les écoles nous permet de renforcer nos équipes et de continuer à donner des soins de qualité dans nos hôpitaux », explique Victor Fournier, chef du Service de la Santé publique.
Le Canton précise que la mobilisation des futurs infirmiers et infirmières permet également de suppléer le personnel touché par le coronavirus et actuellement en quarantaine.
Une prolongation envisagée
Les étudiants sont engagés pour deux semaines. Toutefois, Victor Fournier affirme que selon l’évolution épidémiologique et des hospitalisations, une prolongation pourrait être envisagée.
La Haute Ecole de Santé se montre plus nuancée. Un engagement supplémentaire perturberait la formation des étudiants. « En cas d’urgence absolue, on pourrait imaginer éventuellement encore une semaine. Mais nous avons aussi la responsabilité de garantir la formation des étudiants. Si nous devions aller au-delà de deux voire trois semaines, ce serait assez compliqué ». confie Anne Jacquier-Delaloye, directrice de la Haute Ecole de Santé.
Cette dernière fera un point sur la situation conjointement avec le Service de la santé publique dans une dizaine de jours.