Des Valaisans à l'origine d'une candidature pour le Prix Nobel de la paix
Trois personnalités valaisannes proposent un nom pour le prochain Prix Nobel de la paix. Elles ont récemment déposé un dossier de candidature en faveur de la militante afghane Zarifa Ghafari.
Le Valais pourrait bien être à l’origine du prochain Prix Nobel de la paix. Trois personnalités valaisannes ont déposé un dossier de candidature auprès du comité Nobel norvégien. Le conseiller d’Etat socialiste Mathias Reynard, la sénatrice du Centre Marianne Maret et le directeur de l’Ecole Ardevaz Alexandre Moulin sont à la manœuvre. «Les nominations doivent être portées par des élus,» explique Alexandre Moulin. «Le dossier de candidature doit présenter la personne, son parcours de vie et ses projets.»
«Zarifa Ghafari s’acharne dans son combat pour que les choses bougent en Afghanistan»
Alexandre Moulin, directeur de l'Ecole Ardevaz
Les trois Valaisans proposent comme Prix Nobel de la paix 2023 Zarifa Ghafari. Cette Afghane a été la plus jeune, femme, maire d’une ville dans son pays. Elle a été élue à l'âge de 27 ans. Exilée en Allemagne depuis le retour au pouvoir des Talibans à Kaboul, Zarifa Ghafari a fait halte à plusieurs reprises en Valais. Elle y a donné des conférences, notamment à l’Ecole Ardevaz de Sion. «Malgré son exil en Europe, Zarifa [Ghafari] continue de se battre pour qu’une révolution puisse avoir lieu en Afghanistan», défend Alexandre Moulin.
Quelles chances de succès ?
Chaque année, environ 250 noms sont proposés pour le Prix Nobel de la paix. Pas de quoi décourager Alexandre Moulin «J’ai bon espoir. Zarifa Ghafari s’acharne dans son combat pour que les choses bougent en Afghanistan», raconte le Sédunois. «Un documentaire Netflix lui est même consacré», poursuit-il.
A lire aussi : la militante afghane Zarifa Ghafari de passage en Valais
Quant à la principale intéressée, Zarifa Ghafari, elle se dit reconnaissante pour le dépôt de candidature au Prix Nobel de la paix. «Elle est touchée qu’on s’intéresse à la cause qu’elle défend. Même si on ne parvient pas à décrocher le Prix Nobel, cette candidature aura permis de montrer qu’on s’intéresse aux sorts des Afghans», conclut Alexandre Moulin.