Stratégie de communication internationale
La Suisse doit mieux promouvoir son image à l'étranger
La Suisse doit mieux promouvoir son image à l'étranger pour préserver au mieux ses intérêts. Face aux conséquences du Covid-19, elle doit en particulier renforcer la visibilité de son économie au moyen de plateformes de communication et de réseautage appropriée.
Le Conseil fédéral a approuvé vendredi la stratégie de communication internationale 2021-2024. Ces prochaines années, la communication internationale s’articulera autour de cinq axes, qui s’inscrivent dans les priorités thématiques de la stratégie de politique extérieure: innovation, économie, relations Suisse-Europe, place financière suisse et durabilité, explique le gouvernement.
Des campagnes de communication seront menées afin que la Suisse gagne en visibilité dans ces domaines et soit davantage perçue comme un pays innovant, compétitif, solidaire, responsable et attractif. Il est essentiel, à cet effet, qu’une collaboration étroite avec les différents acteurs des secteurs public et privé soit assurée.
Face aux conséquences de la pandémie de COVID-19, la collaboration avec le secteur privé prend une importance particulière. Elle doit permettre à la Suisse, en tant qu’économie globale fortement axée sur les exportations, d’accéder à une plus grande visibilité sur les marchés concernés grâce à des instruments de communication appropriés.
La Suisse sera par exemple présente l’année prochaine avec une House of Switzerland au coeur de Stuttgart. Elle y proposera une plateforme de communication et de réseautage gérée conjointement avec des partenaires issus du monde de l’économie, de la science, de la politique et de la culture.
L’objectif est de positionner la Suisse en tant que partenaire fiable, innovant et durable, et d’approfondir encore les bonnes relations qu’elle entretient avec le Bade-Wurtemberg.
De nouvelles directives ont également été édictées pour le sponsoring du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Elle prévoient notamment une transparence accrue, un "transfert d'image positif" entre la Suisse officielle et les entreprises concernées, ainsi qu'un devoir de diligence pour le DFAE.