Pas de fermeture des écoles dans l'immédiat
Les écoles ne devraient pas fermer dans l'immédiat
Les écoles obligatoires et postobligatoires ne devraient pas fermer dans l'immédiat. Le Conseil fédéral n'entend pas reprendre la main sur le dossier.
C'est une compétence des cantons, a insisté le président de la Confédération Guy Parmelin devant la presse. Pour l'instant, il n'est pas nécessaire de fermer les établissements.
D'autant plus que l'enseignement à distance aurait des répercussions négatives, aussi bien sur la santé psychique des enfants et des jeunes que sur leur scolarité, comme le montrent les conclusions de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) et la task force scientifique. Toutes deux recommandent de maintenir les écoles ouvertes.
Pour la task force, l'enseignement présentiel ne devrait être interdit que si la situation épidémiologique devenait dangereuse ou très dangereuse. Et il devrait être limité au secondaire.
Les mesures prises jusqu'à maintenant ont permis d'éviter des flambées importantes dans les écoles. D'autres mesures pourraient toutefois être nécessaires en cas de large propagation des nouvelles variantes du coronavirus. Des discussions sont en cours pour élaborer différents scénarios à appliquer aux seuls établissements du secondaire.
Actuellement, le nombre de nouvelles contaminations, d'hospitalisations et de décès est en baisse, a encore précisé Guy Parmelin. La population se plie dans l'ensemble bien aux nouvelles règles adoptées par le Conseil fédéral.
La situation épidémiologique reste toutefois tendue en raison de la propagation des nouvelles variantes nettement plus contagieuses. Le nombre de contaminations dues à ces mutations continue de doubler chaque semaine.
De plus, une nouvelle souche plus contagieuse, en provenance du Brésil, est venue s'ajouter à celles de Grande-Bretagne et d'Afrique du Sud. Aucune contamination en dehors du Brésil n'a été recensée jusqu'à présent. Les voyageurs en provenance du pays sont déjà soumis à une interdiction d'entrée sur le territoire suisse. Et le Brésil a été placé mercredi sur la liste des zones concernées par la quarantaine.
Pour le Conseil fédéral, il est impératif d'abaisser immédiatement et de manière significative le nombre de cas afin d'éviter une augmentation incontrôlée des contaminations par les nouvelles variantes, ainsi qu'une surcharge du système de santé.
La vaccination, dont l'organisation commence à prendre forme, est le meilleur moyen "pour mettre fin à la situation intolérable que nous vivons au quotidien", a ajouté le ministre, appelant la population à se faire vacciner. "Il faut le faire pour protéger nos proches, pour que les gens puissent gagner leur vie et les entreprises reprendre leurs activités et assurer la prospérité du pays."
Guy Parmelin a également rappelé que les personnes ne faisant pas partie des groupes prioritaires peuvent déjà s'inscrire. "Nous sommes prêts à vacciner toutes les personnes qui le souhaitent."
La Suisse a reçu environ 500'000 doses de vaccin. De nouvelles doses sont en cours d'acquisition et de nouveaux contrats doivent être conclus avec d'autres fabricants.