Le PDC Martial Courtet en tête
Le ministre PDC Martial Courtet en tête après 29 communes sur 53
Le ministre PDC Martial Courtet est toujours est en tête dans l'élection au Gouvernement jurassien avec 45,6% des suffrages après dépouillement de 29 communes sur 53. Il devance le ministre PLR Jacques Gerber qui obtient 44,3% des suffrages.
Le duo de droite devance les deux ministres socialistes Rosalie Beuret Siess et Nathalie Barthoulot. Le second candidat du PDC Stéphane Babey arrive à la 5e place, devançant le ministre PCSI David Eray qui occupe la 6e place. Les autres candidats sont largement distancés.
Longtemps premier parti du Gouvernement jurassien, le PDC avait échoué à conserver le siège laissé vacant avec le départ de Charles Juillard. Pour le reconquérir, le parti s'est lancé dans la course avec le ministre sortant Martial Courtet et le maire d'Alle Stéphane Babey.
De l'avis des observateurs, c'est le siège du PCSI David Eray qui semble le plus menacé. Certains dossiers en mains du ministre ont été contestés, comme la géothermie profonde ou les éoliennes. Dans un canton où les réflexes régionalistes restent très présents, l'élu du Parti chrétien-social indépendant pourra compter sur les voix des électeurs de son fief des Franches-Montagnes.
Les cinq ministres, qui briguent un nouveau mandat, pourraient bénéficier de la prime aux sortants. Cet atout est accentué par leur gestion de la crise du Covid-19. Le gouvernement, et en particulier le ministre PLR de la santé et de l'économie Jacques Gerber, sort renforcé de la crise malgré une hausse des cas ces derniers jours.
Le Jura était le premier canton de Suisse romande à renouveler ses autorités depuis les élections fédérales et le début de la crise sanitaire liée au Covid-19. L'issue de ces élections suscite par conséquent un intérêt qui va bien au-delà de la région et aura valeur de test pour les partis nationaux.
En raison de la recrudescence des contaminations au Covid-19, la majorité des partis ont annulé leur stamm. C'est toute la campagne électorale qui s'était déroulée dans un contexte particulier avec les mesures sanitaires. Les candidats avaient dû modifier leur approche en renonçant aux poignées de main.