À un mois de la reprise de la Swiss League, où en sont les clubs valaisans dans leur vente d'abos?
Le championnat de Swiss League reprendra ses droits dans un mois tout pile. Pour la première fois depuis l'exercice 2012/2013, trois clubs valaisans seront en lice: Viège, Sierre et Martigny. Trois clubs aux réalités différentes d'un point de vue de la vente de leurs abonnements.
![Pour la première fois depuis l'exercice 2012/2013, trois clubs valaisans seront en lice: Viège, Sierre et Martigny](/media/image/7/mini_3_2/hc-hockey-3-0.jpg?1fba6bead6c4bdac72fb4a2aa5925592 320w,/media/image/7/normal_3_2/hc-hockey-3-0.jpg?1fba6bead6c4bdac72fb4a2aa5925592 1080w)
Que ça soit pour le HC Sierre, le HCV Martigny ou le HC Viège, les attentes de la campagne d’abonnements des trois clubs valaisans de Swiss Ligue sont les mêmes à un mois du début de la saison: attirer un maximum de fidèles à la patinoire, à la fois pour s’assurer près des revenus équivalent généralement au tiers du budget annuel, mais aussi, évidemment, pour amener une présence et du soutien lors des rencontres à domicile.
Des niveaux différents
Côté Sierrois, 2'200 abonnements ont été vendus à ce jour. «L’année dernière, on en avait fait 200 de moins», explique le président du HC Sierre Alain Bonnet.
«Notre objectif est déjà largement atteint.» Alain Bonnet, président du HC Sierre
«Cette année, on est déjà au-dessus en début août. Notre objectif est donc largement atteint, même si on espère encore en vendre quelques-uns durant les 30 prochains jours.»
«1500 sésames vendus, ça me semble correct au vu des années précédentes.» Sébastien Pico, directeur du HC Viège
À Viège, ce sont 1’500 sésames qui ont été écoulés. «C’est dur d’avoir un avis fixe là-dessus, mais ça me semble correct au vu des années précédentes. Maintenant, on espère encore trouver 500 personnes pour atteindre la barre des 2’000», déclare le directeur du HC Viège, Sébastien Pico.
«On est à 250 abonnements vendus, soit déjà 30 pourcents de plus que l’année dernière à la même période.» Victor Liebenguth, directeur général du HCV Martigny
Enfin, du côté de Martigny, les chiffres sont nettement en dessous des deux autres écuries valaisannes, mais restent pour autant relativement bons. «On est à 250 abonnements vendus, soit déjà 30 pourcents de plus que l’année dernière à la même période», dit le directeur général du HCV Martigny, Victor Liebenguth. «Suite à ce bon début, on s’est donné le nouvel objectif d’atteindre le chiffre de 350.»
Des politiques différentes au niveau des offres
Chaque club propose différents abonnements, différents prix et donc différentes prestations. À Viège par exemple, des packs pour les familles sont disponibles à prix préférentiel, la plupart des transports publics sont gratuits pour les titulaires d’un abonnement de hockey les jours de matches. Outre ces avantages, le club haut-valaisan met le focus sur les jeunes: «Jusqu’à 15 ans inclus, on a décidé que tout le monde bénéficierait de la gratuité de l’abonnement», affirme Sébastien Pico.
«Les jeunes d’aujourd’hui seront le public de demain.» Sébastien Pico, directeur du HC Viège
«On le sait, cette nouvelle génération est plus difficile à fidéliser car on est dans un monde qui change. Mais les jeunes d’aujourd’hui seront le public de demain et c’est pour cette raison qu’on se doit de les intéresser. Si on ne le fait pas, ça risque d’être une catastrophe pour l’avenir.»
À Sierre, trois gammes d’offres sont proposées, «Standard, On y croit et Super Fan». Est-ce que ces différentes prestations ont toutes trouvé leur public? Les explications d’Alain Bonnet, président du HC Sierre.
«Les supporters pourront assister à deux spectacles différents.»Victor Liebenguth, directeur général du HCV Martigny
Pour le HCV Martigny, différentes options existent, à commencer par celle incluant tous les matchs du HCV Martigny mais aussi les rencontres du HCV Sion. «C’était une volonté claire de notre part», explique Victor Liebenguth. «Les supporters pourront assister à deux spectacles différents. À Martigny, le public pourra voir une équipe professionnelle, tandis qu’à Sion, c’est un côté plus familial qu’ils retrouveront avec une formation intéressante qui ambitionne de monter en MyHockey League.»
Une réalité différente
Avec le temps, une nouvelle tendance semble peu à peu se dessiner. Les gens ne viennent plus à la patinoire seulement pour voir un match de hockey, mais aussi pour vivre expérience en dehors de la glace. «C’est vrai qu’on l’a remarqué ces dernières saisons et on a décidé de s’adapter», explique Victor Liebenguth.
«On a mis sur place une extension à la patinoire avec des animations et concerts, avant pendant et après le match.» Victor Liebenguth, directeur général du HCV Martigny
«Maintenant, on a mis sur place une extension à la patinoire avec une tente extérieure où il y aura des animations et des concerts, avant pendant et après le match.» Un avis que partage le directeur du HC Viège, Sébastien Pico.
«À Viège, proposer des events en plus du hockey est devenu un business model.» Sébastien Pico, directeur du HC Viège
«C’était essentiel à nos yeux de proposer des Events en parallèle du match de hockey. À Viège, c'est devenu un business model», relate-t-il. «On a des rencontres à thèmes chaque mois comme la fête de la bière. On a des DJ présents à tous les matchs et on fait aussi des concerts mensuels qu’on aimerait étendre à tous les matches du week-end.» Si le HC Viège et le HCV Martigny semblent d’accord à ce sujet, la réalité du HC Sierre est encore différente à ce jour.
«Graben est un lieu de rencontre.»Alain Bonnet, président du HC Sierre
«Graben est un lieu de rencontre. Les gens sont fans de hockey et viennent pour partager un bon moment entre eux», affirme Alain Bonnet. «Pour nous, c’est plutôt l’aspect sportif qui pourrait jouer un rôle sur l’engouement.»
Un aspect sportif qui entrera en ligne de compte dès le vendredi 15 septembre prochain. Viège et Sierre seront directement aux prises à la Lonza Arena tandis que Martigny s'en ira défier le champion en titre la Chaux-de-Fonds.