Pose de la première pierre pour la passerelle sur l'autoroute A9
Pose de la première pierre ce lundi matin pour la passerelle de mobilité douce qui reliera d'ici l'automne 2023 l'Hôpital de Sion et le parking des Echutes. Particularité du projet : l'enjambement de l'autoroute A9.
Le secteur de l'Hôpital de Sion poursuit sa mue. Nouvelle étape ce lundi matin avec la pose de la première pierre de la future passerelle qui reliera à terme le site hospitalier sédunois au parking des Echutes. L'infrastructure de 180 mètres de long et 4,5 mètres de large – destinée à la mobilité douce – enjambera l'autoroute A9. "Le point essentiel pour un ouvrage au-dessus de l'autoroute, c'est sa construction. On doit maintenir le trafic de l'autoroute durant le chantier", indique Georges Joliat, chef du Service des Travaux publics et de l'Environnement de la Ville de Sion, qui précise que l'infrastructure sera en construction métallique pour permettre une construction par tronçon de 20 à 40 mètres. Ceci afin d'éviter une emprise trop importante sur les voies autoroutières.
Une passerelle de mobilité douce
L'objectif de la passerelle est de permettre aux usagers de l'hôpital et du futur Pôle Santé de rejoindre rapidement le centre-ville. L'ouvrage facilitera également le déplacement pendulaire des collaborateurs de l'hôpital, de la Clinique romande de réadaptation et des utilisateurs du campus de Champsec. Le site accueillera dès 2023 le Pôle Santé, un campus d’une capacité de 1’000 étudiants de la Haute Ecole de Santé et de l’Ecole supérieure de Travail social ainsi que des activités de recherche de la HES-SO Valais-Wallis et de l’EPFL. L’incubateur The Ark y prendra aussi ses quartiers. A terme, quelque 5'000 personnes se rendront quotidiennement sur le site, contre 3'000 aujourd’hui.
La passerelle rendra également possible le passage du chauffage à distance en provenance de l’Usine de Traitement des Ordures (UTO) jusqu’au centre-ville.
Le coût de la passerelle s'élève à 8,8 millions francs, majoritairement pris en charge par la Ville de Sion (3,7 millions) et le canton (2,5 millions). Le solde est réparti entre les différentes autres parties prenantes, à savoir l’Hôpital du Valais, la HES-SO Valais - Wallis et la société Oiken SA. "On doit mutualiser au maximum nos infrastructures", conclut Philippe Varone, président de la Ville de Sion pour expliquer le partenariat entre toutes ces entités.