Le Château de Beauregard sur les falaises de Niouc bientôt
Sur un éperon rocheux dominant l'entrée du Val d'Anniviers, les ruines de "l'Imprenable" ont dormi sous les vernes, ronces et autres broussailles durant près de 600 ans.
Sur un éperon rocheux dominant l'entrée du Val d'Anniviers, les ruines de "l'Imprenable" ont dormi sous les vernes, ronces et autres broussailles durant près de 600 ans.
C'est le hasard qui a permis de le retrouver, lançant les bases de la Fondation du Château de Beauregard, en 2008, suivie trois ans plus tard par "L'association des Amis du Château".
Ces membres se sont réunis mercredi soir pour leurs assises annuelles, avec toujours, la même fascination pour les nombreux mystères qui entourent encore cette bâtisse dont certains fixent la fondation à l'an 1097.
Archéologues et historiens en sont encore à résoudre les énigmes, reconnaît Jean Bonnard président de l'association.
Ce qui est sûr, c'est que le château ne se limitait pas qu'à quatre murs et un escalier et que de par sa position, il a vraisemblablement joué un rôle important pendant plusieurs siècles.
Il en aura coûté quelques 600 mille francs réunis par la Fondation pour mettre à jour les vestiges sur lesquelles travaillent toujours des archéologues.
L'association, quant à elle, intervient en support pour faire connaître les lieux. Le site jugé actuellement dangereux du haut de ses falaises fera l'objet de travaux pour en favoriser l'accès, à travers un chemin didactique. Echéance souhaitée : "2017" lance Jean Bonnard.