L’avenir du projet de refuge de la SPA-Valais à Uvrier sera tranché au tribunal cantonal
C’est au tribunal cantonal que se décidera l’avenir du futur projet de refuge de la SPA à Uvrier. Des riverains n'en veulent pas sur une zone qu'ils estiment protégée.

Ce refuge avait pourtant un avenir tout tracé en décrochant une première autorisation de la commission cantonale des constructions le 26 août dernier.
Décision contestée 29 jours plus tard par un groupe de riverains. Leur recours a ensuite été écarté par le Conseil d’Etat en date du 3 mars, confirmant l’autorisation de construire initiale.
Sauf que depuis, l’eau a coulé sous les ponts et outre des inquiétudes liées aux nuisances – de type "crottes", bruit ou trafic - , les opposants insistent, via leur défenseur, sur les caractéristiques du site prévu pour accueillir le refuge : "Il s’agit de surfaces d’assolement protégées par le droit fédéral", explique Me Frédéric Forclaz, spécialiste FSA du droit de la construction et de l’immobilier. Selon lui, la CCC comme le gouvernement se sont tout bonnement trompés en accordant de leur propre chef, une autorisation de construire sur ce site protégé par la Confédération sous condition de compensations directes. "Ce qui n’est pas le cas", précise Me Forclaz.
Une simple "excuse" contre l’implantation d’un refuge
Du côté de la SPA-Valais, Biljana Perruchoud corrige. Selon un expert reconnu au niveau suisse en la matière, cette zone-là relèverait "fortement de l’appréciation des autorités cantonales".
Pour la présidente de la SPA-Valais, il y a manifestement erreur d’interprétation et cet argument ne serait qu’une excuse pour s’opposer à l’arrivée d’un refuge à Uvrier, quand bien même les premières habitations sont à quelques 800 mètres, séparés par l’autoroute et une zone industrielle.
En l’état, c’est donc le tribunal cantonal qui devra trancher. Sous réserve d’ailleurs d’un éventuel enchaînement dans la procédure mais vers l’instance fédérale.
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