La nouvelle année, une période propice aux nouvelles résolutions. Rarement tenues
Il n’est pas trop tard pour prendre de bonnes résolutions. Même si la chance de parvenir à les tenir sur le long terme est plutôt mince, selon une étude.
Chaque année, ils sont nombreux, les Valaisans, à décider le premier janvier de faire du sport, de perdre du poids ou d’arrêter de fumer. Des décisions qui font souvent long feu. Selon une étude de l’université de Bristol réalisée par le psychologue Richard Wiseman, 88% des résolutions ont été abandonnées au bout d’une année.
Mais ce n’est pas une raison pour renoncer à se fixer des objectifs. Même quand ils sont difficiles, comme l'arrêt du tabac, souligne Alexandre Dubuis, responsable du secteur addictions au CIPRET, le centre valaisan d'information pour la prévention du tabagisme. Il ne faut pas craindre l’échec. Chaque essai est positif, car il permet au fumeur d’en apprendre davantage sur sa relation avec la cigarette. Alexandre Dubuis :
Quelques conseils pour réussir
Le responsable du CIPRET conseille tout de même aux volontaires de se préparer avant de se lancer. Et de se faire accompagner. Alexandre Dubuis :
En Suisse, 9500 personnes meurent chaque année des suites de la consommation de tabac, selon la Confédération. Les coûts supportés par la collectivité se chiffrent par milliards. Le CIPRET a donc des ressources sur son site internet pour accompagner l’arrêt du tabac.
Fitness en forme en janvier
De leur côté, les fitness et salles de sport voient leur affluence s’accroître au début de l’année. « A partir du 1er janvier, il y a un peu plus de fréquentation que d’habitude », explique Nicolas Nimis, le patron du fitness Treize Etoiles à Uvrier. « C’est une période qui est importante pour le chiffre d’affaires », explique encore l’instructeur.
Selon lui, ces adhérents de la nouvelle année sont plus motivés que ceux qui viennent juste avant l’été par exemple. 70% d’entre eux vont poursuivre leur effort durant plusieurs mois.
Pas par obligation
Nicolas Nimis recommande toutefois une certaine constance dans la pratique d’un sport. Et puis surtout « que ça ne soit pas une contrainte mais que ça soit un hobby, un plaisir et pas une obligation ».
Selon le scientifique britannique Richard Wiseman, les bonnes résolutions auraient tendance à mieux fonctionner quand elles sont rendues publiques et qu’elles obtiennent le soutien de l’entourage. Le psychologue conseille toutefois de ne pas se lancer trop de défis en même temps. « La volonté est une ressource mentale extrêmement limitée qui se travaille progressivement comme la musculation », souligne-t-il.