Joachim Rausis (PDC) et Florian Piasenta (PLR) dressent le bilan de leur 1e année de présidence
Ils sont en poste depuis tout juste un an. Florian Piasenta (PLR) et Joachim Rausis (PDC) ont pris leurs fonctions à la tête de leurs partis respectifs en janvier 2020. Ils tirent le bilan de cette première année d'activité.
Ils fêtent cette fin de semaine leur premier anniversaire à la tête du PDC et du PLR. En janvier 2020, Joachim Rausis et Florian Piasenta avaient été élus à un jour d'intervalle à la présidence de leurs partis respectifs.
Un an plus tard, c'est l'heure de dresser le bilan. Un bilan forcément mitigé, car, en raison de l'épidémie de coronavirus, les activités des partis politiques ont été limitées.
Un PDC en recul qui doit se remobiliser
Un scrutin durant lequel le PDC du Valais romand, malgré son nouveau président, n'est pas parvenu à freiner son recul, passant de 44 à 38% des sièges en jeu dans la partie francophone du canton. C'est un "coup de semonce", selon Joachim Rausis. Mais le PDC reste "la plus grande force politique du canton", rappelle encore le président. Il appelle ses troupes à se remobiliser en prévision des élections cantonales du mois de mars, où les démocrate-chrétiens vont tenter de sauver leurs trois représentants au Conseil d'Etat.
On écoute son interview ici.
Pour Joachim Rausis, les défis restent nombreux pour la suite de son mandat. On retrouve Joachim Rausis:
Le PLR progresse dans le Haut
Du côté du PLR, le président Florian Piasenta, lui, est plutôt content de cette première année de mandat. Il se réjouit notamment de voir que la formation a renforcé sa position sur le plan local et qu'elle a décroché une nouvelle présidence cet automne, à Brigue. Car c'était un de ses objectifs, d'accroître la présence du PLR outre-Raspille.
L'interview de Florian Piasenta.
Issu de la politique communale, le Salvanain ne connaissait pas forcément toutes les ficelles au niveau d'une section cantonale mais il assure avoir depuis pris ses marques, en assistant notamment à une trentaine d'assemblées générales dans tout le Valais.
Reste à savoir quelle est véritablement la marge de manœuvre d'un président sur la politique choisie par son parti.
On retrouve Florian Piasenta: