Il faut renforcer la prévention de la violence. Le credo de Patouch soutenu par un élan populaire
1500 soutiens signés en à peine six semaines. C’est la réaction qu’a suscité Patouch, sur son site, en appelant à renforcer ses formations dans les écoles.
Depuis 2004 sous la forme d’une association, Patouch s’est donné pour mission de lutter contre les abus sexuels et les violences physiques et psychiques impliquant les enfants et les adolescents. Aujourd’hui, elle appelle les autorités à contrer plus globalement la violence faites aux enfants et adolescent-e-s. C’est dans cet esprit qu’à mi-novembre, l’association a lancé un appel, initialement sous forme de pétition transformée ensuite en sondage.
Son président Bernard Jaquet se réjouit du coup, de ce soutien populaire recueilli sans véritable campagne.
Et Patouch peut donc "y aller" avec un programme construit autour d’une formation jugée particulièrement efficace par l’université de Lausanne. On y parle "gestion de la peur", "connaissance de ses limites", "confiance en soi", ou méthode pour identifier et éviter les pièges des maltraitants ou des violents.
Ce registre dépasse, selon Patouch, la prévention des violences sexuelles ou domestiques (…qui concernent 15% des maltraitances faites aux plus jeunes).
C’est peut-être là où le bât blesse : entre le discours de l’association et les chevaux de bataille des décideurs, on ne semble pas parler des mêmes choses.
Patouch va étendre son sondage sur toute la suisse romande, dès février.
L’Association espère convaincre les politiques de lui donner accès à tous les élèves de 10 ans dans chaque canton.