Des regrets pour la première de Saint-Léonard en Coupe

Il faudra attendre avant de voir un «gros» débarquer au stade des Daillets pour y affronter le FC Saint-Léonard en Coupe de Suisse. Pour le tout premier match de son histoire dans la compétition, le club léonardin a été battu 3-1 par Porrentruy ce samedi en 1/32ème de finale. Un revers frustrant pour les hommes de Pierre-Alain Comte qui, aux points, ont fait jeu égal avec leurs adversaires sous la chaleur étouffante du stade des Daillets.

Un premier quart d’heure compliqué

«On n’est pas rentrés dans le match comme il le fallait», résume l’entraîneur léonardin en référence au premier quart d’heure compliqué vécu par ses hommes, logiquement punis de l’ouverture du score jurassienne à la 13ème minute. «Il fallait alors réagir et passer à l’attaque. On a eu les occasions en fin de première période et c’est peut-être là que le match tourne.»

«Certains revenaient de vacances, d’autres de blessure. L’équipe était peut-être émoussée»Pierre-Alain Comte, entraîneur FC Saint-Léonard

Difficile de donner tort au technicien des Daillets tant les Léonardins ont semblé avoir les moyens de revenir dans le match. Fabien Vuistiner butait malheureusement sur le héros du match, le portier de Porrentruy Mickaël Puricelli (41ème) avant que ce ne soit le poteau extérieur des buts visiteurs qui repousse une reprise de la tête de Lucien Obrist (45ème). «C’est dommage mais l’équipe était peut-être un peu émoussée», poursuit Pierre-Alain Comte. «Certains revenaient de vacances, d’autres de blessures, plusieurs facteurs ont tourné en notre défaveur.»

Les jambes qui tremblent un peu plus

Le poids du rendez-vous, cette première participation à la compétition, devant un public venu en nombre (ils étaient un bon demi-millier au bord du terrain) a-t-il aussi pesé sur les épaules des vainqueurs de la Coupe Valaisanne? «C’est possible», reconnaît le capitaine Julien Petit. «J’avais d’ailleurs mis les gars en garde dans le vestiaire avant le match. Je leur ai dit qu’il fallait que l’on reproduise ce qui nous avait permis de remporter ce trophée en juin. On avait alors été très efficaces et on ne prenait aucun but. Malheureusement, aujourd’hui, ça s’est joué à des petites choses. C’est clair qu’il y avait de la tension, que la jambe tremblait un peu plus mais ça n’empêche pas que l’on s’est créé des opportunités. Et au final, c’est surtout leur gardien qui les a sorties…»

«Il faut relever la tête même si on aurait aimé avoir le petit susucre d’accueillir un gros.»Julien Petit, capitaine FC Saint-Léonard

En manque de réussite face au filet adverse, les Léonardins peuvent également regretter la manière dont ils ont encaissé les trois buts. Le premier est venu d’un penalty, le deuxième d’un autogoal et le dernier, à la réception d’un corner. «À notre niveau, tous les buts sont évitables», souffle Julien Petit, fautif sur le 1-0. «Mais là, c’est vrai qu’on a eu la poisse. C’est moi qui touche l’attaquant sur le penalty, le deuxième c’est un poteau qui rebondit sur l’un de nôtres, c’est frustrant... Mais voilà, maintenant c’est passé, on a un joli championnat qui arrive et la Coupe Valaisanne dont les finales se joueront chez nous. Il faut donc relever la tête même si on aurait aimé avoir le petit susucre d’accueillir un gros.»

Rendez-vous donc l’année prochaine pour, pourquoi pas, recevoir Sion, Servette ou un autre club de l’élite aux Daillets? «Le problème, c’est qu’on arrive tous à 40 ans», se marre le porteur du brassard. «Mais on ne sait jamais, cela reste en tout cas dans un coin de la tête», conclut-il avant de retrouver ses adversaires du jour hors du terrain pour la partie festive de la soirée, autour d’une raclette.

Prochain rendez-vous qui compte pour le FC Saint-Léonard dans deux semaines. Néo-promu en 2ème ligue, il lancera alors son championnat en recevant aux Daillets le FC Fully.