Christian Constantin: «A la minute, c'est trop rapide pour prendre une décision»
La place de Marco Walker ne tient probablement plus qu’à un fil. Le coach du FC Sion a vu son équipe connaître un nouveau naufrage. Cette fois, face au FC Zurich.
Nouvelle grosse déconvenue pour le FC Sion. Une semaine après y avoir pris l’eau face à GC, il a une nouvelle fois sombré au Letzigrund, s’inclinant 6 à 2 face à Zurich. Si les Valaisans sont revenus deux fois au score, ils ont une nouvelle fois semblé absents en fin de rencontre, encaissant quatre buts entre la 72e et la 90e minute. Déjà sous pression avant la rencontre, Marco Walker a -t-il vécu son dernier match en tant qu’entraineur du FC Sion ? Interview du président du FC Sion.
Christian Constantin, quel goût vous laisse ce nouveau naufrage de votre équipe ?
J’ai trouvé que la première mi-temps était correcte. On a pris le 1-0 rapidement, à la 3e, ce qui nous a fortement dérangé. Mais nous avons réagi en amenant quelque chose par le jeu. Ensuite, la deuxième mi-temps, comme vous le dites, ça a été un naufrage.
Comment expliquer cette attitude de vos joueurs, absents en 2e mi-temps comme ils l’ont été contre GC et le SLO?
Il faut encore ajouter le match à Bâle ! Je ne peux que comprendre que les choses ne vont pas comme elles devraient aller et que le travail ne se fait pas comme il devrait se faire. Mais quand je dis le travail, c’est au sens large du terme. Ça concerne les entraineurs, les joueurs… Tous ceux qui travaillent sur le terrain, visiblement, ils échouent.
«Je savais que ce qu’on allait proposer à Zurich allait être indigeste.» Christian Constantin
En début de semaine, vous aviez eu des propos très clairs concernant Marco Walker. Il s’agit pour lui de la défaite de trop ?
Bon, j’avais même dit que je n’allais pas me déplacer à Zurich parce que ce qu’on allait présenter aller être indigeste. J’avais raison, ça a été indigeste. Actuellement, je suis trop à chaud pour répondre. Mais si vous me posez la question de savoir si son travail est fait convenablement, la réponse est non. Mais ça, je l’avais déjà dit la semaine passée.
«Si vous me demandez si la position de Marco est confortable, je vous dis que non.» Christian Constantin
Donc vous allez changer d’entraineur ?
A la minute, c’est trop rapide pour prendre cette décision. Après, si vous me demandez si sa position est confortable, je vous dis que non. Mais si vous me demandez si la position de président du FC Sion est confortable, je vous réponds que non également quand on a une équipe qui présente de tels résultats. La situation est mauvaise, elle le devient de plus en plus. On savait que ce match contre Zurich, le dernier du premier tour, était important et qu’on devait renverser la vapeur par rapport à nos dernières sorties. Visiblement, on n’y arrive pas.
Vous êtes inquiet pour la suite du championnat du FC Sion ?
Je suis tout le temps inquiet. Dans une ligue à dix, c’est toujours compliqué. Comme on est là, on va vite être au fond. On est emmerdés, oui ! Je ne vais pas vous dire que je suis à l’aise, car je vous mentirais. Vous, ce que vous voulez savoir, c’est si Marco est toujours entraineur. Ma réponse est que je ne peux pas le dire.
«Les réunions, je m’en fous un petit peu. C’est surtout le totomat qui m’intéresse.» Christian Constantin
Vous allez provoquer une réunion avec Marco Walker, Gelson Fernandes et Barthélémy Constantin ?
On en a fait des réunions. La musique, l’orchestre, les violons, je les ai entendus. Les réunions, je m’en fous un petit peu. C’est surtout le totomat qui m’intéresse.