Les jeunes valaisans toujours autant intéressés par le métier de policier

Les feux bleus attirent toujours autant les jeunes, en quête d’un métier hors du commun. On en parlait jeudi sur Rhône FM : les pompiers croulent sous les candidatures. Même constat à la Police cantonale valaisanne. Les forces de l’ordre ont engagé en trois ans 108 personnes, dont 66 aspirants. Pour la formation, vingt places sont disponibles chaque année. 140 dossiers de candidatures sont envoyés en moyenne. «C’est très réjouissant», s’extasie Stève Léger, porte-parole de la Police cantonale. Les jeunes postulent volontiers et en nombre. La Police cantonale reste un employeur attrayant.» Seul bémol, peut-être, les postulations dans le Haut-Valais. Elles sont quelque peu en-deçà de celles du Valais romand. «L’ouverture du Haut-Valais vers Berne provoque moins de candidatures. Les chiffres restent bons. Nous pouvons toujours être confrontés à un choix de personnes. Nous pouvons engager sans baisser les exigences requises», rassure Stève Léger.

Un métier aux mille facettes

Si la Police valaisanne peut se réjouir de l’attrait qu’elle provoque, toutes les autres corporations de Suisse ne peuvent pas en dire autant. «La Police valaisanne est bien lotie en comparaison avec d’autres polices cantonales ou municipales de Suisse», précise Stève Léger. Il faut dire que le métier de policier n’est pas de tout repos, entre travail le week-end et horaires irréguliers. «La Police cantonale est là pour servir la population. Pour servir le citoyen, il n’y a pas d’heure. L’imprévu reste très attrayant pour les jeunes». Autre point fort de la profession : la diversité. 30 corporations différentes existent au sein de la Police cantonale. Et Stève Léger de citer la brigade des stupéfiants, la centrale d’engagement et la toute nouvelle section dévolue à la lutte contre la cybercriminalité.

La prochaine campagne de recrutement de la Police cantonale valaisanne aura lieu en septembre 2023 pour un début de formation prévu fin 2024.